Burn out 2019

L’OMS ratifie l’épuisement professionnel en tant que trouble médical. Un problème important et sous-estimé selon les syndicats qui nécessite l’ouverture d’une enquête sur les cas constatés réellement en société SUisse. Des études précises sont nécessaires pour activer toutes ces mesures préventives afin d’éviter et de contenir le phénomène.

L’épuisement professionnel inclus dans la liste des maladies par l’OMS : c’est un trouble médical.

L’Organisation mondiale de la santé et de la médecine place l’épuisement professionnel sur sa longue liste de conditions médicales, qui est mise à jour d’année en année.
C’est un « syndrome qui conduit à un stress chronique impossible à traiter avec succès ». Au lieu de cela, en Italie, nous continuons à fonctionner comme si le problème n’existait pas : il suffit de dire que les médecins des Commissions médicales de vérification ignorent presque toujours les pathologies professionnelles des enseignants et finissent par remettre en service des professeurs ayant de lourds diagnostics psychiatriques.

Après des décennies d’études, l’Organisation mondiale de la Santé a officiellement inclus le Burnout dans sa longue liste de troubles médicaux, mise à jour d’année en année.
Selon les experts mondiaux de la santé, le stress lié au travail n’est pas une véritable maladie, mais un « problème lié à la profession » caractérisé par des symptômes évidents : « fatigue au travail », « cynisme, isolement ou sentiments négatifs en général » et « efficacité professionnelle réduite ».
La conclusion de l’OMS est cependant l’aspect le plus important de l’important catalogage de l’épuisement professionnel : il s’agit, selon l’Organisation mondiale de la santé, d’un « syndrome qui entraîne un stress chronique impossible à traiter avec succès », ce qui confirme ainsi la décision de l’Agence spéciale des Nations Unies pour la santé de fournir des directives précises aux médecins pour le diagnostiquer.
Dans cette question, cependant, il y a encore des pays, comme l’Italie, qui prétendent être modernes, mais qui ne prennent pas de mesures pour supprimer la raison principale qui, surtout dans certains lieux de travail, est à l’origine d’un nombre croissant de maladies, comme le burnout.
Parmi les professions les plus impliquées dans ce processus de soulagement du stress, qui, s’il se poursuit pendant des années et des années, favorise l’apparition de maladies professionnelles, même invalidantes, sont toutes celles qui ont à voir avec les personnes en situation de détresse, de difficulté et de croissance : donc, nécessairement, l’enseignement même.
A la lumière de ce qui a été déclaré par l’OMS, il n’y a plus de temps à perdre : il faut procéder à une adaptation immédiate, également à travers une formation spéciale, des Commissions et des centres publics de compétence médicale, afin qu’ils puissent s’adapter à la cohérence et la gravité des pathologies mentales.

Enfin, il est nécessaire de permettre à tous les enseignants qui ne peuvent plus gérer la classe avec sérénité, de passer à un rôle éducatif alternatif, peut-être en les accompagnant de collègues nouvellement engagés ou ayant besoin de se spécialiser ou de se qualifier dans d’autres enseignements.

Il faudrait donc procéder à une adaptation immédiate, y compris par le biais d’une formation spéciale, des Commissions et des centres publics de compétence médicale, afin qu’ils s’adaptent à la cohérence et à la gravité réelles des troubles mentaux de cette catégorie.
Dans le même temps, il devient essentiel que les enseignants italiens prennent leur retraite comme c’est le cas dans les pays européens, c’est-à-dire à 63 ans, et qu’ils n’établissent pas de lien entre la sortie du travail et l’espérance de vie.
Au lieu de cela, à l’exception des enseignants des écoles maternelles, nous continuons à considérer que leur profession n’est pas particulièrement pénible : nous nous retrouvons donc avec le personnel enseignant le plus ancien du monde.
Il est donc nécessaire d’agir à différents niveaux préventifs : Tout d’abord, il est nécessaire de permettre au personnel de l’école, en commençant par les enseignants ayant au moins 25 ans de service, de quitter le travail peu après l’âge de 60 ans.
La loi a formalisé cette demande par une série d’amendements qui auraient permis, entre autres, l’accès et le commencement de la pension de retraite ou de l’ancienneté selon les règles antérieures à la loi, ainsi que le placement de la profession enseignante parmi les plus lourdes dans tous les ordres scolaires.
Il ajoute qu’il faut aussi se rappeler qu’un enseignant ne peut être contraint de faire le même travail pendant des décennies : sur demande, l’Etat doit permettre à tous ceux qui ne peuvent plus gérer la classe avec sérénité de passer à un rôle éducatif alternatif et moins stressant.
Parmi les différentes tâches, l’une d’entre elles est, par exemple, le soutien aux enseignants nouvellement recrutés, pendant la période d’essai sur le terrain, ou à ceux qui sont sur le point de transmettre d’autres enseignements et qui ont donc aussi besoin des conseils et de l’orientation de collègues plus expérimentés.
La description de l’épuisement professionnel, par l’OMS, d’un syndrome qui conduit à un « stress chronique impossible à traiter avec succès », en dit donc long sur l’urgence de légiférer sur ce problème, trop longtemps négligé, pour reconnaître l’association avec les maladies réelles.

Voir aussi : https://theoueb.com/site-14644-docteur-riccardo-marsili

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